Le croiseur Salt Lake City, pilonnant Wotje, 1er février 1942 |
… 01 février 1942, 13h38
Et quelques minutes plus tard, l’Enterprise, flanqué de ses indispensables destroyers d’escorte monte à plus de 30 nœuds en direction de Pearl Harbor.
"Le plus vite que j’aie jamais navigué", écrira un officier, "sauf dans un hors-bord, sur un lac très calme. On plongeait du nez là-dedans, et on envoyait des gerbes d’écume par-dessus le pont"
Et quelques minutes plus tard, l’Enterprise, flanqué de ses indispensables destroyers d’escorte monte à plus de 30 nœuds en direction de Pearl Harbor.
"Le plus vite que j’aie jamais navigué", écrira un officier, "sauf dans un hors-bord, sur un lac très calme. On plongeait du nez là-dedans, et on envoyait des gerbes d’écume par-dessus le pont"
Car le temps presse et chacun à bord est bien conscient du fait que Halsey, par sa volonté d’en découdre à tout prix, est volontairement demeuré dans ces eaux infestées de Japonais bien plus longtemps qu’il n’aurait dû !
Et de fait, à 13h38, une demi-douzaine d’appareils nippons font leur apparition dans le ciel !
Crachant tout le fer qu’il peut, et zigzaguant comme un beau diable, l’Enterprise parvient à éviter toutes les bombes mais - et le fait est significatif tant il préfigure un comportement appelé à bientôt devenir la norme - plutôt que de rentrer ensuite à sa base, un des avions peut-être endommagé, décide de se précipiter sur le porte-avions !
Heureusement pour le "Big E", la trajectoire est mal ajustée et, au lieu d’exploser, l’appareil en perdition se contente de glisser sur le pont en éparpillant ses morceaux avant de passer par dessus-bord !
La chance est avec l'Enterprise, et le suivra, avec beaucoup de hauts mais tout de même quelques bas, jusqu'à la fin de la guerre...
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