Dauntless au décollage de l'Enterprise |
... 01 février 1942, 04h43
Ce message, qui ressemble à s'y méprendre au coup du "réveille-matin" des exercices de mai 1939, est évidemment parfaitement puéril, et n'a du reste aucune chance de réellement parvenir à son destinataire, mais il a en revanche le grand mérite de plaire aux aviateurs et marins de l'Enterprise qui, dans quelques heures, vont enfin connaître le baptême du feu.
De fait, à 04h43, les premiers appareils décollent à destination de l’atoll, alors qu’au même moment, mais à plusieurs centaines de kms de là, d’autres en font de même depuis le Yorktown à destination des Gilbert.
Si on y ajoute les canons des croiseurs de Spruance, ce sont donc quelques dizaines de tonnes de projectiles divers qui, pendant près d’une dizaine d’heures, vont s’abattre tour à tour sur Kwajalein, mais aussi sur Roi-Namur, Wotje, Maloelap, Jaluit, Makin et Mili, soit autant d’îles insignifiantes dont aucun Américain n’avait jusque-là jamais entendu parler.
Et au strict plan matériel, les dommages causés ne sont pas non plus spectaculaires : ici et là, des pistes d’atterrissage ont bien été éventrées par les bombes, plusieurs bâtiments soufflés par les explosions, et quelques petits cargos envoyés par le fond ou plus ou moins fortement endommagés, mais rien qui puisse véritablement inquiéter les responsables japonais… ou durablement remonter le moral des citoyens américains.
A 13h00, le dernier bombardier fait son retour sur l’Enterprise. "Amiral", s’exclame le pilote, "ne pensez-vous pas qu’il est temps de se tirer d’ici ?". "Fiston", réplique Halsey, "je crois que tu marques un point, fichons le camp !"
Ce message, qui ressemble à s'y méprendre au coup du "réveille-matin" des exercices de mai 1939, est évidemment parfaitement puéril, et n'a du reste aucune chance de réellement parvenir à son destinataire, mais il a en revanche le grand mérite de plaire aux aviateurs et marins de l'Enterprise qui, dans quelques heures, vont enfin connaître le baptême du feu.
De fait, à 04h43, les premiers appareils décollent à destination de l’atoll, alors qu’au même moment, mais à plusieurs centaines de kms de là, d’autres en font de même depuis le Yorktown à destination des Gilbert.
Si on y ajoute les canons des croiseurs de Spruance, ce sont donc quelques dizaines de tonnes de projectiles divers qui, pendant près d’une dizaine d’heures, vont s’abattre tour à tour sur Kwajalein, mais aussi sur Roi-Namur, Wotje, Maloelap, Jaluit, Makin et Mili, soit autant d’îles insignifiantes dont aucun Américain n’avait jusque-là jamais entendu parler.
Et au strict plan matériel, les dommages causés ne sont pas non plus spectaculaires : ici et là, des pistes d’atterrissage ont bien été éventrées par les bombes, plusieurs bâtiments soufflés par les explosions, et quelques petits cargos envoyés par le fond ou plus ou moins fortement endommagés, mais rien qui puisse véritablement inquiéter les responsables japonais… ou durablement remonter le moral des citoyens américains.
A 13h00, le dernier bombardier fait son retour sur l’Enterprise. "Amiral", s’exclame le pilote, "ne pensez-vous pas qu’il est temps de se tirer d’ici ?". "Fiston", réplique Halsey, "je crois que tu marques un point, fichons le camp !"
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