Le Front de l'Est, en janvier 1945 |
… "Ne croyez pas cela, Mein Führer", s’exclame aussitôt le Maréchal du Reich, "Ce ne sont pas de vrais avions. Ce sont simplement des leurres !"
Pour Hitler, qui a moins que jamais envie d’entendre le moindre propos défaitiste, l’occasion est trop belle de surenchérir et de déclarer, dans la foulée, que les estimations des services de renseignement sont "complètement aberrantes" et que l'homme qui les a rédigées "devrait immédiatement être enfermé dans un asile d'aliénés".
Mais alors que Guderian, complètement écœuré, s'apprête à quitter la place Hitler, comme pour l’apaiser, le prend à part pour le remercier de ses efforts grâce auxquels, lui dit-il, "le Front de l'Est n'a jamais encore possédé d'aussi puissantes réserves"
"Le Front de l'Est", rétorque Guderian, "est comme un château de cartes. S'il vient à être rompu en un seul endroit, tout le reste s'effondrera"
Et de fait, trois jours plus tard, sur le Front de la Vistule, les Soviétiques lanceront leur offensive qui, trois mois plus tard, les mènera jusque Berlin.
Mais ceci est une autre histoire…
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