Bodenplatte... ou comment plus d'avions qu'on ne parvient à en détruire |
… 1er janvier 1945
Pour que Bodenplatte ait la moindre chance de succès, les avions devront voler le plus prêt possible du sol, et ne décoller qu’à l’aube, dans le secret et le silence radio les plus absolus.
Et sur ce plan du moins, l'opération, lancée le 1er janvier, est une réussite : malgré leur énorme supériorité aérienne, les Alliés sont totalement pris par surprise, et plus de 200 de leurs avions sont pulvérisés au sol, ou endommagés au-delà du réparable.
Le problème, c’est que les dits avions seront remplacés en quelques jours alors que, dans le même temps, les Allemands perdent près de 300 appareils, et surtout presque autant de pilotes, du fait de la chasse et de la DCA alliées, bien sûr,… mais aussi à cause des batteries de Flak allemandes qui, tenues dans l’ignorance de l’opération, ont tout simplement canardé leurs propres avions !
Pour l’Allemagne, et pour Hitler, c’est un échec de plus, mais pour la Luftwaffe, c’est une véritable catastrophe : les pilotes disparus étant irremplaçables - à la différence de leurs avions - il lui sera désormais impossible d’encore jouer quelque rôle que ce soit d’ici la fin, de plus en plus proche et prévisible, de cette guerre…
Pour que Bodenplatte ait la moindre chance de succès, les avions devront voler le plus prêt possible du sol, et ne décoller qu’à l’aube, dans le secret et le silence radio les plus absolus.
Et sur ce plan du moins, l'opération, lancée le 1er janvier, est une réussite : malgré leur énorme supériorité aérienne, les Alliés sont totalement pris par surprise, et plus de 200 de leurs avions sont pulvérisés au sol, ou endommagés au-delà du réparable.
Le problème, c’est que les dits avions seront remplacés en quelques jours alors que, dans le même temps, les Allemands perdent près de 300 appareils, et surtout presque autant de pilotes, du fait de la chasse et de la DCA alliées, bien sûr,… mais aussi à cause des batteries de Flak allemandes qui, tenues dans l’ignorance de l’opération, ont tout simplement canardé leurs propres avions !
Pour l’Allemagne, et pour Hitler, c’est un échec de plus, mais pour la Luftwaffe, c’est une véritable catastrophe : les pilotes disparus étant irremplaçables - à la différence de leurs avions - il lui sera désormais impossible d’encore jouer quelque rôle que ce soit d’ici la fin, de plus en plus proche et prévisible, de cette guerre…
1 commentaire:
D'ailleurs, dans le cadre de la guerre aérienne, l'un des objectifs des alliés en marge du bombardement de l'Allemagne était de saigner à blanc la Lüftwaffe pour la rendre inoffensive, ce qui a été un succès.
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