Le Tiger II de La Gleize, devant le même bâtiment lui aussi devenu musée |
A La Gleize, le dernier acte de la sanglante chevauchée du Kampfgruppe Peiper est en train de se jouer.
Réalisant l’impossibilité de se porter rapidement au secours de cette formation retranchée depuis deux jours dans le petit village belge, ou de la ravitailler de quelque manière que ce soit, le Haut-Commandement décide finalement, vers 14h00, d’autoriser la retraite.
Une retraite qui ne pourra évidemment s’opérer que de nuit et surtout… à pieds, attendu que les quelques puissants Panzers encore en état sont tous en panne d’essence, et incapables de parcourir plus de quelques centaines de mètres !
La mort dans l’âme, Peiper n’a donc d’autre choix que de les abandonner sur place, non sans les avoir sabotés afin qu’ils ne puissent tomber intacts aux mains des Américains.
Dans la nuit, et dans le plus grand silence, les survivants du Kamfgruppe prennent ensuite la route vers l’Est.
Lorsqu’ils rejoindront leurs lignes, le matin de Noël, ils ne seront plus que 770 hommes
770 hommes sur les quelque 6 000 à s’être élancés une semaine auparavant…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire