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| Un M18, à côté de l'épave d'un Panzer IV |
Outre les paras de la 101ème, McAuliffe dispose d’éléments disparates, appartenant aux 9ème et 10ème D.B., au 705ème bataillon de chasseurs de chars, mais aussi à quantités de plus petites unités qui, mises à mal et dispersées par les attaques allemandes des jours précédants, ont finalement échoué à Bastogne.
En tout, une vingtaine de milliers d’hommes, une cinquantaine de tanks Sherman, quelques dizaines de chars légers, mais aussi, et peut-être surtout, une trentaine de tanks destroyers M18 Hellcat, dont la vitesse, et l’extrême agilité, compensent largement le manque de punch et posent d’ailleurs de gros problèmes aux Panzers allemands, toujours surpris par l’aisance de ces petits engins à surgir, frapper et disparaître n’importe où et surtout sur leurs arrières.
Outre ces blindés, McAuliffe peut également compter sur plusieurs dizaines de canons de campagne, et en particulier sur plusieurs batteries de 155mm à longue portée.
Réalisant qu’il va devoir faire face à un siège en règle, McAuliffe a réparti hommes et matériel sur tout le pourtour de son périmètre défensif, tout en conservant trois forces mobiles composées de quelques Sherman et tanks destroyers, qui pourront intervenir à tout moment en n'importe quel endroit menacé du dit périmètre.
Mais si l’essence ne constitue pas, pour le moment, un problème majeur, il en va tout autrement des obus, qu’on ne pourra utiliser qu’avec parcimonie jusqu'à l’arrivée d’un improbable ravitaillement…
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