À Saint-Vith, justement, la situation vient subitement de s’aggraver avec l’arrivée des 2ème et 9ème divisions de Panzer-SS "subtilisées" - comme nous l'avons vu - à la VIème Armée de Dietrich, et qui épaulent à présent les 18ème et 62ème divisions de Volksgrenadiers déjà présentes autour de la ville.
Grâce à ce renfort bienvenu, l’offensive générale est lancée dès la matinée du 21 décembre.
A 20h00, les lignes américaines sont percées, et à 23h00, les derniers défenseurs de la place n’ont plus d’autre choix que de battre en retraite et d’abandonner aux Allemands une ville ravagée par les incendies et réduite à un amas de décombres.
A 20h00, les lignes américaines sont percées, et à 23h00, les derniers défenseurs de la place n’ont plus d’autre choix que de battre en retraite et d’abandonner aux Allemands une ville ravagée par les incendies et réduite à un amas de décombres.
Pour autant, la dite retraite s’effectue néanmoins en relativement bon ordre, et même sur de nouvelles positions défensives établies sur un arc de cercle située entre Beho, Vielsalm et Poteau.
A Bastogne, en revanche, il n’est pour l’heure pas question de retraite, McAuliffe étant plutôt occupé à vérifier ses propres défenses et à dresser la liste des moyens dont il dispose pour défendre la ville jusqu'à l’arrivée - ô combien espérée - des premiers blindés de Patton…
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