Paradoxalement, à Saint-Vith même, l'espoir est en train de renaître dans les rangs américains, grâce à l’arrivée d’éléments des 7ème et 9ème D.B. mais aussi de la 28ème D.I.
Pour autant, Manteuffel, de son côté, demeure optimiste : et de fait, des trois objectifs - Bastogne, Saint-Vith et Wiltz - qu’il s’est assigné, Wiltz, attaqué par ses propres hommes mais aussi par ceux de Brandenberger, est le premier à tomber, peu avant minuit, ce qui, après la chute de Clervaux, ouvre une nouvelle voie d’accès vers Bastogne.
A Bastogne, justement, les paras de la 101ème affrontent depuis le début de la matinée les avant-gardes de la Panzer Lehr, et lui opposent une telle résistance que le commandant de celle-ci, le général Fritz Bayerlein, convaincu de se trouver face une force bien plus importante, décide d’arrêter la progression de ses Panzers pour se donner le temps de la réflexion, décision a priori sensée mais qui, du coup, offre aux civils de Bastogne quasiment une journée de répit,… et aux hommes de McAuliffe tout le loisir de d’organiser leurs défenses et de se préparer à un siège.
En tant que division d’élite, la 101ème est sans doute plus à même de résister que toute autre division de l’Infanterie américaine, mais elle ne peut tout de même pas tenir tête à elle seule à une et même deux Armées allemandes disposant d’une quantité impressionnante de chars lourds !
Bastogne, donc, ne pourra demeurer américaine qu’à la seule condition de recevoir, et de recevoir très rapidement, d’importants renforts
Ne reste plus qu’à les trouver…
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