soldats américains, avec leur canon antitank, entre Houffalize et Saint-Vith |
C’est une réunion au sommet, et une authentique réunion de crise, qu’Eisenhower a convoquée à Verdun en cette fin de matinée du 19 décembre.
En plus de lui-même et d’une brochette d’officiers d’État-major qui ne sont là que pour exposer les détails de la situation, sont donc présents, pour les Américains, Omar Bradley et Jacob Devers, respectivement chefs du 12ème et du 6ème Groupe d’Armées, George Patton, chef de la IIIème Armée actuellement au Luxembourg, mais aussi, pour les Britanniques, le Maréchal de l’Air Arthur Tedder qui, en plus de devoir défendre la position et les intérêts de la Grande-Bretagne en général et ceux du général Bernard Montgomery en particulier, a la lourde tâche, en ces heures dramatiques, d’expliquer à tous ces fantassins pourquoi l’Aviation, cette "Artillerie aérienne" qui est la seule et véritable force des Alliés, se trouve aujourd'hui dans l’incapacité de jouer quelque rôle que ce soit.
D'emblée, Eisenhower souligne la gravité, mais aussi, selon lui, la formidable opportunité que représente l’offensive actuellement menée par les Allemands dans les Ardennes.
Étrange entrée en matière, à laquelle Patton, qui n’en rate décidément jamais une, ne peut d'ailleurs s’empêcher de répliquer que puisque opportunité il y a, "Ayons le courage de laisser ces bâtards aller jusqu'à Paris. Alors nous les isolerons de leurs arrières et nous les taillerons en pièces"
Étrange entrée en matière, à laquelle Patton, qui n’en rate décidément jamais une, ne peut d'ailleurs s’empêcher de répliquer que puisque opportunité il y a, "Ayons le courage de laisser ces bâtards aller jusqu'à Paris. Alors nous les isolerons de leurs arrières et nous les taillerons en pièces"
Y a-t-il un gaulliste dans la salle…
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