McAuliffe, après la bataille, posant pour la postérité... |
… pour Middleton, qui a reçu l’ordre formel de quitter Bastogne au plus vite, le choix se résume en fait entre un colonel de blindés fraîchement arrivé, William Roberts, et un brigadier-général de paras, Anthony McAuliffe, qui lui est tout aussi inconnu !
Pour ne rien arranger, Roberts ne connaît pour ainsi dire rien de l’Infanterie, et encore moins des paras, alors que McAuliffe n’a aucune expérience des blindés !
Au bout du compte, Middleton décide donc… de ne rien décider, ou plutôt de laisser les deux hommes agir indépendamment l’un de l’autre, mais "en étroite collaboration"
Voudrait-on perdre une bataille déjà bien mal engagée qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Encore faudrait-il néanmoins que les hommes de McAuliffe parviennent à rejoindre Bastogne avant que la ville se retrouve complètement encerclée !
Rallier Bastogne au plus vite, c’est précisément ce que souhaitent en ce moment les 11 000 hommes de la 101ème, frigorifiés et serrés les uns contre les autres dans la benne des quelque 400 camions qui, pour gagner du temps, mais au mépris de tous les règlements du temps de guerre, et même de la plus élémentaire des prudences, roulent à présent tous phares allumés dans la nuit…
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