Le Tiger II : une machine de guerre formidable... à condition d'avoir de l'essence |
... même si Hitler a depuis longtemps pris la décision de passer à l'offensive, et abandonné toute idée de rationalité, Wacht am Rhein repose, comme d'ailleurs toute opération militaire, sur un certain nombre de "pour", de "contre",... mais aussi sur de totales incertitudes.
Du côté des "pour" figure incontestablement l'effet de surprise : les Alliés, nous l'avons vu, ne s'attendent absolument pas à une attaque d'envergure, a fortiori dans ce secteur unanimement considéré comme "calme" et "infranchissable" du Front
Les tanks, mais aussi les fantassins allemands sont supérieurs à leurs adversaires - les Américains eux-mêmes le reconnaissent - et bénéficieront d'autre part, et pour la première fois depuis longtemps, d'une énorme supériorité numérique, alors que l'Aviation alliée, clouée au sol par la météo, ne sera cette fois pas en mesure d'intervenir.
Au rayon des "contre", la faiblesse de la chaîne logistique vient immédiatement à l'esprit : quelques minutes avant de démarrer, on ne dispose toujours de munitions que pour une dizaine de jours, et de carburant que pour parcourir 150 kms…
Que l'on rencontre une trop forte résistance en quelque endroit de la route, que l'on soit forcé de s'arrêter un jour ou deux, et on ne pourra jamais atteindre Antwerpen, but de toute cette opération.
Et on risque même, dans l'aventure, de tomber en panne sèche, à moins bien sûr de réussir à s’emparer des stocks américains…
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