Un Tiger II, à l'abandon,... et à l'image de ce qui attendait l'armée allemande |
... parce qu’elles sont indispensables à la réussite de l’opération, les très mauvaises conditions météo attendues peuvent être considérées comme un avantage, mais elles n'en vont pas moins compliquer et ralentir la progression normale des troupes... et faire grimper en flèche la consommation d'essence des blindés !
Or, aujourd’hui encore, il n’existe rien de plus incertain que la météo : que celle-ci vienne subitement à s’améliorer, et l’Aviation alliée ne fera qu’une bouchée des lourds et patauds Panzers, ce pourquoi il est vital de rallier Antwerpen en seulement une semaine… objectif qui ne laisse pour ainsi dire la place à aucun retard ou imprévu dont chacun, à commencer par Hitler, devrait pourtant savoir qu’ils font partie de la guerre elle-même.
Et quand bien même parviendrait-on à rallier Antwerpen dans les délais que la conduite ultérieure des Alliés occidentaux, et en particulier leur volonté de s’asseoir - ou pas - à une table de négociations demeure inconnue.
Surtout, nul ne peut présumer des intentions des Soviétiques qui, sachant les meilleures unités de la Wehrmacht et de la Waffen-SS à présent engagées à l’Ouest, peuvent tout aussi bien décider de précipiter leur propre offensive à l’Est.
Mais quand le schnaps est tiré…
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