Le "Mur de l'Atlantique" : Hitler espérait voir les Alliés y mourir en grand nombre |
Plus question dès lors de tenter à nouveau l'aventure à l'Est ni, a fortiori, d'encore espérer convaincre les Soviétiques qu'il serait finalement dans leur intérêt de conclure une paix séparée avec le Reich : c'est avec les Anglo-Américains, et avec eux seuls, qu'il faut désormais rechercher une telle issue, et c'est à l'Ouest, et seulement à l'Ouest, qu'un nouveau "grand coup" demeure envisageable.
Reste qu'il faudra de nombreux mois avant d'être en mesure de se relancer dans une pareille aventure qui, au demeurant, et par la force des choses, devra se contenter de moyens bien plus réduits,... et offrira donc bien moins de chances de succès !
Hitler et son État-major disposent néanmoins de quelques atouts, à commencer par l'allergie bien connue des Britanniques et, surtout, des Américains envers leurs propres pertes.
Or, pour marcher sur Berlin, ces derniers seront nécessairement obligés de débarquer en Italie ou, plus vraisemblablement encore, sur les côtes de France… où le Reich a déjà entrepris la construction d'impressionnants ouvrages défensifs sur lesquels il espère bien voir les Tommies et les G.I.'s mourir en grand nombre...
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