germanophones chassés de Tchécoslovaquie, juillet 1946 |
(...) Mais le sort des civils qui n'avaient pu s'échapper était plus tragique encore.
La plupart des femmes et des jeunes-filles furent conduites à marches forcées en Union soviétique et contraintes de travailler dans des forêts, des tourbières et des canaux quinze à seize heures par jour.
Un peu plus de la moitié d'entre elles périrent dans les deux années qui suivirent. La moitié des survivantes avaient été violées et, quand elles furent renvoyées dans la zone d'occupation soviétique d'Allemagne, en avril 1947, la plupart durent être immédiatement hospitalisées, souffrant de tuberculose ou de maladies vénériennes"
L'un dans l'autre, on estime à environ 14 millions (!) le nombre de germanophones qui, dans les semaines et les mois suivant la signature de la Capitulation, n'auront d'autre choix que de quitter la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Prusse orientale,... où ils étaient pourtant établis depuis des générations, pour se réfugier à l'Ouest.
Soixante-dix ans plus tard, les survivants et descendants de ces réfugiés attendent toujours des excuses, une indemnisation, ou un "droit au retour" sanctifié par les Nations Unies et la communauté internationale...
1 commentaire:
Oui, c'est vrai ... 25000000 de sovietiques assassinée,Pôvs germains va..pff !
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