réfugiés de Prusse orientale, fuyant l'Armée rouge |
... dans le Berlin de l'immédiat après-guerre, il ne reste plus que 8 500 lits d'hôpitaux sur 33 000.
Mais il n'y a plus non plus ni électricité, ni eau, ni gaz.
Un million de personnes ont vu leur logement réduit en cendres, et pour ceux qui cherchent à se rendre dans un autre secteur de la ville - ne serait-ce que pour chercher de la nourriture - il n'existe d'autre choix que le vélo ou alors la marche à pieds : 95% du réseau de tramway est détruit, et le métro, inondé.
Pour autant, le sort des berlinois paraîtrait sans doute enviable aux yeux de leurs compatriotes de Poméranie, de Silésie, et surtout de Prusse orientale, où la population de 2 200 000 habitants en 1940 a été réduite à... 193 000 en mai 1945.
(...) "la terre même avait été rendue impropre à l'exploitation pour plusieurs années. Les maisons avaient été soit brûlées soit dépouillées de leurs installations les plus élémentaires. Des ampoules électriques avaient été volées par des paysans soviétiques qui n'avaient même pas l'électricité chez eux. Les fermes étaient zone morte, tout le bétail ayant été abattu ou envoyé en Russie"
1 commentaire:
Le slogan cynique de l'époque " Profite de la guerre car la paix sera terrible "...
Publier un commentaire