la victoire est enfin là... les abus aussi |
... "Ainsi, une amie d'Ursula von Kardorff fut violée par vingt-trois soldats, l'un après l'autre. Elle dut ensuite être recousue dans un hôpital".
Et à l'humiliation, aux souffrances physiques, et parfois aux maladies vénériennes ou à la maternité non désirée, s'ajoutera dans bien des cas la désintégration de la cellule familiale…
Car pour les hommes, le viol généralisé de leurs compagnes constitue également une expérience traumatisante, a fortiori s'ils ont été contraints d'assister à la scène sans rien pouvoir tenter pour l'empêcher.
"Hanna Gerlitz, s'était donnée à deux officiers soviétiques ivres afin de sauver son mari et elle-même. Ensuite, écrivit-elle, j'ai dû consoler mon mari et l'aider à reprendre courage. Il pleurait comme un bébé"
(...) On rapporta à Ursula von Kardorff le cas d'un jeune aristocrate qui rompit immédiatement ses fiançailles en apprenant que celle qu'il devait épouser avait été violée par cinq soldats russes".
D'autres quitteront carrément foyer, épouse et enfants, pour ne jamais revenir.
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