Avant de se suicider, Adolf Hitler a donc désigné le grand amiral Dönitz comme son seul successeur légitime.
Mais Dönitz n'est pas à Berlin,... ce qui complique singulièrement la tâche du général Krebs, qui cherche à présent à obtenir des Russes la cessation des hostilités.
Manifestement incapable de comprendre toutes les subtiles arcanes du légalisme allemand, le général Sokolovsky, qui participe aux négociations, téléphone alors au maréchal Joukov.
"Krebs affirme qu'il n'a pas autorité de prendre les décisions quant à une reddition sans condition (...) Je pense que nous devrions les envoyer au diable s'ils n'acceptent pas une reddition sans condition"
"Vous avez raison", réplique Joukov. "Dites-leur que si Goebbels et Bormann n'acceptent pas (...) nous allons réduire Berlin en poussière"
L'ultimatum est fixé à 10H15, 1er mai 1945.
Aucune réponse n'étant parvenue à 10H40, l'artillerie soviétique noie la ville sous un nouveau déluge de feu, provoquant une boucherie encore plus inutile que les précédentes, en particulier parmi la population civile qui, depuis des jours, se terre dans les ruines...
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