un tank Panther, stratégiquement enterré à un carrefour de Berlin |
… début avril, Berlin, vers laquelle convergent alliés occidentaux et soviétiques, abrite encore plus de trois millions d'habitants,… dont plus de 120 000 bébés et enfants en bas âge.
Et lorsque le général Reymann, commandant la "zone de défense du Grand Berlin", demande à Hitler comment il va bien pouvoir les nourrir, ce dernier lui répond que ce problème n’existe pas... puisqu'il n'y a tout simplement pas d'enfants de cet âge dans la ville !
Voyant une fois de plus son Führer échapper à toute réalité, le bon docteur Goebbels s'efforce néanmoins de rectifier le tir, assurant - un mensonge éhonté de plus - que "de grandes réserves de lait condensé" sont tenues "en lieu sûr" et ajoutant, avec le plus grand sérieux, qu'en cas de besoin, on pourra de toute manière amener des vaches au centre-ville !
Et lorsque Reymann, de plus en plus abasourdi, demande alors comment le Ministre de la Propagande du Reich entend nourrir ces centaines de vaches au beau milieu d'une ville déjà en ruines et bientôt soumise au pilonnage de l'artillerie soviétique, seul le silence lui répond
Un silence qui en dit long et qui pousse d'ailleurs le général à réclamer qu’on évacue au moins les femmes et les enfants de la capitale,... proposition aussitôt rejetée par Goebbels, qui se contente de rétorquer que cet ordre sera donné "au moment voulu" mais qui, réalisme pour réalisme, aurait tout aussi bien pu lui faire observer qu’il ne reste de toute façon ni trains, ni véhicules, ni essence pour évacuer pareille masse de réfugiés, ni rien pour les nourrir en route, en supposant-même que l'on parvienne à résoudre le problème du transport…
1 commentaire:
L'ancêtre des "faits alternatifs" :-(
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