Hitler et Speer, en 1943 : une complicité certaine... |
… Berlin, 26 mars 1945
Mais dans l’Allemagne nazie, rien n’a jamais été simple, et les derniers mois de guerre n’y font certes pas exception : rentré à Berlin le 26, Speer présente sa démission à Hitler… qui la refuse et se contente de le mettre en congés !
Et en pratique, ce "congé" qui n'en est pas un lui permet de garder le contrôle sur les dépôts de munitions et d'explosifs, et d’empêcher les Gauleiters de mettre les ordres d'Hitler à exécution.
Le 27 mars, ce dernier réitère néanmoins ses ordres, exigeant "la totale annihilation par explosifs, incendie ou démolition, de l'ensemble du système ferroviaire, de tous les moyens de transport, du téléphone, du télégraphe et de la radio"
Au matin du 29 mars 1945, Speer entre alors en contact avec divers généraux, y compris Heinz Guderian, pour les persuader de l'aider à empêcher la mise en œuvre des consignes d'annihilation.
Mais comme Von Manstein l'avait fait en 1942 lorsque confronté à la demande des conspirateurs de les aider à renverser le Führer, Guderian se contente d'une prudente neutralité, tout en conseillant au ministre "de ne pas perdre la tête"…
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