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| soldat expliquant le maniement du Panzerfaust à une femme, mars 1945 |
... et face à la ruée soviétique, Hitler oppose des forces qui ne relèvent désormais plus que du slogan.
Début février 1945, on a ainsi créé une "Panzerjagd Division", ou "division de chasseurs de chars", composée de... compagnies cyclistes recrutées au sein des Jeunesses hitlériennes (!)
Transportant un Panzerfaust - arme qui n'a rien d'un "miracle" - de part et d'autre du guidon, chaque cycliste doit ainsi partir à l'assaut de tanks de 40 ou 50 tonnes...
Plus que tout autre discours, l'idée d'une tâche aussi surréaliste et suicidaire en dit long sur le désarroi et le désespoir des autorités allemandes, ainsi que sur leur mépris total de la vie de leurs propres compatriotes.
Alors que le bon docteur Goebbels continue de vociférer à la radio et d'évoquer la "victoire finale sur le bolchevisme", la population de Berlin, elle, est réquisitionnée pour installer et creuser des obstacles anti-chars.
Des dizaines de milliers de civils épuisent ainsi leurs dernières forces à ériger des obstacles qui n'impressionnent même pas les militaires allemands.
"De toute la guerre", déclarera un officier d'État-major, "je n'ai jamais vu un fossé anti-chars, que ce soit chez nous ou chez l'ennemi, arrêter une attaque de blindés"...
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