Convoi britannique frappé par un V2, et par hasard, à Anvers, 27 novembre 1944 |
Comparé à ce qui se
produisait chaque jour en Allemagne, tout cela maintenait les dégâts
dans une limite militairement insignifiante. Dès le départ, l'arme de
représailles n'était pas en mesure de venger l'Allemagne" (1)
Comme beaucoup de monde - et comme les futures victimes de ces engins !
- Himmler se berce donc d’illusions sur le véritable potentiel de ces "armes de représailles", et sur leur capacité à changer le sort de la
guerre.
Ironiquement, et parce qu'ils sont toujours susceptibles - contrairement aux V2 - d'être interceptés et abattus en vol, seuls les V1 représentent un certain intérêt militaire puisqu'ils vont bientôt contraindre les Britanniques à mobiliser contre eux quantités d’avions, de canons antiaériens et de personnels
qui auraient pu être utilisés sur le Front !
Mais quelle que soit sa naïveté à l'égard des V1 et V2, ou des "armes miracles" en général, le Reichsführer sait que celles-ci vont de toute manière lui permettre d'investir un domaine qui lui demeurait jusque-là inaccessible.
Et il ne va pas s'en priver...
(1)
Jorg Friedrich, "L'Incendie", page 119
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