… viennent alors les discours d’hommages, dont le premier est naturellement prononcé par Heinrich Himmler en personne.
Heydrich, déclare Himmler, était "le meilleur d’entre nous", un "idéal à toujours imiter mais qui ne sera peut-être jamais plus atteint", un homme au caractère "noble et honnête", menant une vie "simple, saine et disciplinée".
C’était aussi, ajoute-t-il, "un homme craint par les sous-humains, haï et diffamé par les Juifs et autres criminels (…) Quelles que soient les mesures et actions qu’il prenait, il les prenait toujours en tant que SS et en tant que National-Socialiste. Du plus profond de son cœur et de son sang, il sentait, comprenait et réalisait la vision d’Adolf Hitler. Il s’emparait de toutes les tâches dont il était chargé avec la compréhension fondamentale d’un point de vue authentiquement racial et avec la conviction que la pureté, la sécurité et la défense de notre sang constituent la loi suprême" (1)
Après Himmler, c'est au tour d'Hitler de prendre la parole : "Heydrich", déclare -t-il, "était un des meilleurs nationaux-socialistes, un des plus solides défenseurs du Reich allemand (...) Il est mort en martyr pour la protection et la préservation du Reich".
Visiblement très ému, le Führer confère alors au défunt la plus haute distinction militaire allemande, puis quitte la salle, caressant aux passages les joues des deux aînés d'Heydrich - qui lui font le salut nazi - et les assurant au passage de son total soutien…
(1) cité par Gerwarth, op cit. page 278
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