Panzer IV près de Moscou. Leurs chenilles étaient inadaptées à l'hiver russe |
Comme l'écrira le général Günther Blumentritt, "nous avons découvert en octobre et début novembre que les Russes que nous avions anéantis n'avaient en rien cessé d'exister comme puissance militaire. (...) Tout cela était pour nous inattendu. Nous ne pouvions pas croire que la situation se transformerait ainsi alors qu'après nos victoires décisives, Moscou nous semblait à portée de mains" (1)
Au sein de l'armée allemande, personne néanmoins ne parle encore de retraite, ni a fortiori de défaite, mais tout au plus d'un "contre-temps", certes extrêmement fâcheux, mais néanmoins surmontable.
"Le Russe", comme ne cesse d'ailleurs de le rappeler Hitler, "est fini", et sera définitivement vaincu au printemps, lorsque le retour du beau temps, l'arrivée de renforts et d'armes nouvelles, permettra de reprendre le combat...
... le problème, c'est que "le Russe" en a décidé autrement.
(1) Fana de l'Aviation, HS no 31, page 93
1 commentaire:
c'est drôle comme le diable est dans les détails...les chenilles inadaptées au terrain ont aussi pestiféré les alliés, lors du pseudo débarquement de Dieppe en 1943 (où les anglais ont "courageusement" envoyé les canadiens se faire hacher menu par les défenses du mur de l'Atlantique (là c'était plutôt le mur de la manche)....les tanks anglais sont restés coincés sur le haut des plages car les plages choisies étaient faites de galets.
Pourtant ce type de plage ne manque pas en Angleterre...ceci dit pour le "vrai" débarquement d'Arromanches / Ouistreham de juin 44 les anglais on pris la précaution de faire prendre des échantillons de sol par des commandos venus discrètement à bord de sous marins de poche, un peu comme on teste le sol d'un hippodrome avant de parier sur tel ou tel cheval
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