Röhm, entouré de Goering et d'Hitler, en 1931 |
Assiégeant depuis la veille au soir le quartier-général de la Reichswehr dans la Ludwigstrasse, ils se sont finalement retrouvés... assiégés par des éléments de cette même Reichswehr, accourus depuis Augsburg à l'appel d'Otto von Lossow que Ludendorff - comme nous l'avons vu - a fort imprudemment libéré en compagnie de Gustav von Kahr et Hans-Ritter von Seisser.
Après avoir appris le sanglant échec d'Hitler, suivi de l'arrestation de Ludendorff à la Feldherrnhalle, Röhm juge néanmoins plus sage de ne pas insister et, en échange de sa propre arrestation, parvient à obtenir un sauf-conduit et même... les honneurs militaires (!) pour tous ses hommes, et notamment pour son porte-étendard, Heinrich Himmler, dont le rôle, dans cette triste affaire que l'Histoire retiendra sous le nom de Putsch de la Brasserie, s'est donc limité à tenir la hampe d'un drapeau !
Renvoyé dans ses foyers, et à ses modestes occupations, Himmler n'en éprouve pas moins la satisfaction du devoir accompli : sans doute pour la première fois de sa vie, il a enfin l'impression d'avoir accompli quelque chose, et même "participé à l'Histoire".
Pour l'heure, néanmoins, la dite Histoire paraît fort mal engagée pour le NSDAP et surtout pour son chef, Adolf Hitler, auxquels tous les observateurs n'accordent plus le moindre avenir.
Renvoyé dans ses foyers, et à ses modestes occupations, Himmler n'en éprouve pas moins la satisfaction du devoir accompli : sans doute pour la première fois de sa vie, il a enfin l'impression d'avoir accompli quelque chose, et même "participé à l'Histoire".
Pour l'heure, néanmoins, la dite Histoire paraît fort mal engagée pour le NSDAP et surtout pour son chef, Adolf Hitler, auxquels tous les observateurs n'accordent plus le moindre avenir.
Ils se trompent...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire