Jusqu'ici, Hitler avait toujours considéré le ralliement préalable de l’armée et de la police bavaroises comme une condition sine qua non à un putsch éventuel.
Mais en dépit de tous les efforts de séduction qu’il déploie depuis des semaines auprès des uns et des autres, il a la désagréable surprise d’apprendre, le 6 novembre, que Kahr, Lossow et Seisser, qui rêvent pour leur part d'une sécession de la Bavière, ont finalement décidé de s’opposer par la force à sa propre "Marche sur Berlin".
Mais en dépit de tous les efforts de séduction qu’il déploie depuis des semaines auprès des uns et des autres, il a la désagréable surprise d’apprendre, le 6 novembre, que Kahr, Lossow et Seisser, qui rêvent pour leur part d'une sécession de la Bavière, ont finalement décidé de s’opposer par la force à sa propre "Marche sur Berlin".
Hitler craint-il de voir vite retomber le soufflé de l’indignation populaire ? d’être débordé sur sa droite par plus extrême que lui ?... ou pense-t-il, déjà, que la Providence, et la seule "Force de la volonté", suffiront à balayer tous les obstacles ? - le fait est qu'il décide de balayer toutes ses réticences initiales et, préfigurant en cela la politique du pari et de la surenchère qui deviendra bientôt sa marque de commerce, de passer à l’attaque dès le 9 novembre,... soit le
jour anniversaire de cette République de Weimar qu’il abhorre !
Le plan prévu est remarquablement simple, pour ne pas dire simpliste : au signal donné, des groupes armés doivent en effet se rendre maîtres des gares, des centres de communication et de tous les bâtiments publics - au premier rang desquels figurent évidemment les commissariats - non seulement à Munich mais aussi dans les principales villes de Bavière, comme Nuremberg ou Augsburg, et y imposer une loi martiale qui passe bien entendu par l'arrestation des leaders syndicaux et de tous les responsables communistes connus.
Le plan prévu est remarquablement simple, pour ne pas dire simpliste : au signal donné, des groupes armés doivent en effet se rendre maîtres des gares, des centres de communication et de tous les bâtiments publics - au premier rang desquels figurent évidemment les commissariats - non seulement à Munich mais aussi dans les principales villes de Bavière, comme Nuremberg ou Augsburg, et y imposer une loi martiale qui passe bien entendu par l'arrestation des leaders syndicaux et de tous les responsables communistes connus.
Voilà pour le principe...
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