…et de fait, les croiseurs lourds Zara et Fiume – car c’est bien de ceux-là qu’il s’agit – ne sont déjà plus que des carcasses calcinées.
Après quelques salves, et n’ayant désormais plus rien à se mettre sous les canons, le Warspite, le Valiant et le Barham se retirent, laissant à leurs destroyers le soin d’achever les navires mourants à la torpille.
Que faisaient les Italiens à cet endroit et comment ont-ils pu se laisser surprendre ainsi ?
En fait, après l’immobilisation du Pola, les deux autres croiseurs lourds de Cattaneo, ainsi que leurs quatre destroyers d’accompagnement, se sont portés au secours de l’éclopé puis, à la nuit tombante, et totalement inconscients de la présence d’un corps de bataille britannique à proximité, ils se sont simplement immobilisés non loin de lui avec l’intention de le prendre en remorque le lendemain matin !
Mais qu’est-il advenu du Pola lui-même, ce Pola repéré par les radaristes de l’Orion, puis par ceux du Valiant, et cause bien involontaire de ce qu’il faut bien appeler un massacre, et un massacre qui, dans l’immédiat, vient de coûter à la Regia Marina deux croiseurs lourds, deux destroyers et plus de deux mille officiers et marins ?
En fait, le Pola, n’est qu’à quelques kilomètres, et toujours aussi résolument immobile...
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