mardi 25 juin 2013

3763 - la retraite italienne

... 16h00

Sur le Vittorio Veneto, mécaniciens et ingénieurs travaillent d'arrache-pied pour remettre le cuirassé en mouvement.

Et grâce à leurs efforts, celui-ci peut repartir à 15 nœuds à 16h00, puis à 19 nœuds à partir de 17h00, mais entretemps, le corps de bataille britannique, mené par le Warspite, s'est rapproché à une soixantaine de kilomètres.

Pour ne rien arranger, les avions du Formidable poursuivent leurs attaques. Si plus aucune torpille ne touche le cuirassé italien, protégé sur chacun de ses flancs par le reste de la flotte, une autre parvient néanmoins, sur le coup de 19h50, à se frayer un passage jusqu'à l'arrière du croiseur lourd Pola qui, chaudières noyées, s'immobilise à son tour sur l'eau, poussant nombre de ses marins, convaincus de son naufrage imminent, à se jeter spontanément à la mer.

Alors que la nuit tombe, les Italiens continuent à retraiter vers l'Ouest mais Iachino, qui ignore toujours la composition et la position exactes des forces britanniques, est bien résolu à sauver le Pola, ce pourquoi il ordonne à Cattaneo de se porter à son secours avec ses deux autres croiseurs et ses quatre destroyers.

Sur le Warspite, qui en dépit de la nuit noire continue à se rapprocher minute après minute, Cunningham compte à présent sur les croiseurs de Pridham Wippell pour lui fournir les renseignements dont il besoin.

Tout au long de l'après-midi, ceux-ci se sont en effet efforcés, bien qu'à distance respectable, de suivre la flotte italienne dans sa retraite et, à 21h11, leurs efforts sont enfin récompensés : le radariste de l'Orion vient en effet de repérer le Vittorio Veneto immobilisé sur l'eau, à seulement une quinzaine de kilomètres sur tribord...

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