C'est donc uniquement pour des raisons politiques et de pur prestige que les navires italiens poursuivent leur mission comme si de rien n'était,... et c'est uniquement pour ces mauvaises raisons que des centaines de marins et d'officiers italiens vont bientôt mourir.
Car si Iachino et Cattanao savent, depuis plusieurs heures, qu'ils n'ont plus aucune chance de croquer le moindre cargo britannique, ils ignorent en revanche que le corps de bataille britannique, qu'ils croient encore à Alexandrie, est occupé, depuis plusieurs heures, à progresser dans leur direction !
A l'aube du 28 mars, Iachino, dont l'escadre a presque atteint l'île de Gavdo, décide tout de même d'y voir plus clair et fait donc catapulter l'hydravion de reconnaissance du Vittorio Veneto, lequel, à 06h42, repère quatre croiseurs britanniques - ceux de Pridham-Wippell - à environ 80 kms à l'est du cuirassé, information qui incite aussitôt l'amiral italien à expédier ses trois croiseurs lourds à leur rencontre.
Mais à 07h39, un autre appareil de reconnaissance - celui-là britannique et venu du Formidable - repère à son tour les trois croiseurs italiens faisant route vers ceux de Pridham-Wippell, lequel, quelques minutes plus tard, confirme l'information et signale à son commandant-en-chef, sur le Warspite, qu'il se replie sur lui avec l'intention d'attirer les croiseurs italiens à sa suite.
De fait, les Trento, Trieste et Bolzano se lancent à la poursuite de leurs adversaires et, à 08h12, profitant de leurs canons de 203mm, ouvrent le feu à 22 000 mètres, distance hors de portée des anglais, qui ne portent que du 152mm...
Car si Iachino et Cattanao savent, depuis plusieurs heures, qu'ils n'ont plus aucune chance de croquer le moindre cargo britannique, ils ignorent en revanche que le corps de bataille britannique, qu'ils croient encore à Alexandrie, est occupé, depuis plusieurs heures, à progresser dans leur direction !
A l'aube du 28 mars, Iachino, dont l'escadre a presque atteint l'île de Gavdo, décide tout de même d'y voir plus clair et fait donc catapulter l'hydravion de reconnaissance du Vittorio Veneto, lequel, à 06h42, repère quatre croiseurs britanniques - ceux de Pridham-Wippell - à environ 80 kms à l'est du cuirassé, information qui incite aussitôt l'amiral italien à expédier ses trois croiseurs lourds à leur rencontre.
Mais à 07h39, un autre appareil de reconnaissance - celui-là britannique et venu du Formidable - repère à son tour les trois croiseurs italiens faisant route vers ceux de Pridham-Wippell, lequel, quelques minutes plus tard, confirme l'information et signale à son commandant-en-chef, sur le Warspite, qu'il se replie sur lui avec l'intention d'attirer les croiseurs italiens à sa suite.
De fait, les Trento, Trieste et Bolzano se lancent à la poursuite de leurs adversaires et, à 08h12, profitant de leurs canons de 203mm, ouvrent le feu à 22 000 mètres, distance hors de portée des anglais, qui ne portent que du 152mm...
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