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Mais les Italiens peuvent également remercier la Providence !
D’abord parce que la faible profondeur de la rade va leur permettre de renflouer leurs trois cuirassés échoués sur le fond; ensuite, et surtout, parce que le bilan aurait été bien plus calamiteux encore si leurs adversaires étaient parvenus à engager davantage qu’une vingtaine de misérables biplans Swordfish quant à eux juste capables d’emporter une torpille ou quelques bombes légères.
Ce sont pourtant les Japonais qui, de toutes les grandes puissances navales, vont tirer les enseignements les plus profitables de cette opération : dans un an, ils mobiliseront en effet pas moins de six porte-avions et quatre-cents appareils pour partir à l’attaque de la flotte américaine ancrée à Pearl Harbor,… une flotte qui, bien qu'encore plus gravement éprouvée que la flotte italienne, bénéficiera pourtant elle aussi de la faible profondeur de son mouillage, laquelle lui permettra de renflouer sept des huit cuirassés pris pour cible, et même d’en remettre six en service avant la fin de la guerre…
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