
... sur le papier, les nouvelles bombes de 1 600 livres emportées par les Fairey Barracuda semblaient en mesure de percer l’épaisse cuirasse du Tirpitz.
Mais larguées à trop basse altitude, celles-ci n’ont pas eu le temps d’accumuler assez d’énergie dans leur chute, et les trois ou quatre qui ont effectivement atteint le Tirpitz se sont donc contentées d’exploser contre le blindage sans parvenir à le perforer.
Pour les aviateurs de la Fleet Air Arm, cette déconvenue ne constitue au pire qu’un léger contretemps, mais ils se trompent : après avoir été retardées pas le mauvais temps, les quatre opérations suivantes (Goodwod I-II-III-IV) ne s’avèrent pas plus fructueuses.
Goodwood I et II, menées le 22 août, ne causent en effet aucun dommage supplémentaire au grand cuirassé mais valent aux Britanniques de perdre trois avions de plus.
Goodwood III, lancée deux jours plus tard, est à peine plus réussie : au prix de six appareils perdus, les Britanniques enregistrent deux coups au but, mais la première bombe - 500 livres - ne cause une fois de plus que des dommages mineurs tandis que la seconde - 1 600 livres - n’explose pas bien qu’elle aie cette fois réussi à percer le blindage !Goodwood IV, le 29 août, est quant à elle un échec complet : deux appareils sont abattus sans le moindre effet sur le Tirpitz.
Il faut donc, une fois de plus, trouver autre chose...
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