
... du reste, les responsables du Bomber Command n’avaient nullement besoin d’une demande formelle de leurs homologues de la Royal Navy pour continuer à s’en prendre au Tirpitz
Après le raid avorté du 31 janvier, une trentaine de quadrimoteurs Halifax avaient en effet remis le couvert dans la nuit du 30 au 31 mars... sans le moindre résultat si ce n’est celui - catastrophique - de perdre une demi-douzaine des leurs dans ce deuxième essai !
Le troisième raid, lancé dans la nuit du 27 au 28 avril par une quarantaine de Halifax et de Lancaster n’avait pas été plus réussi et s’était même traduit par la perte de cinq avions supplémentaires, rejoints, dès le lendemain soir, par deux avions de plus à la suite d’un quatrième raid tout aussi infructueux que les précédents.

Dans l’immédiat, il paraissait cependant évident que toutes les attaques classiques, menées avec des bombardiers et, surtout, des bombes classiques, demeureraient sans effet contre un monstre qui ne sortait pour ainsi dire jamais de son antre et s’y trouvait protégé par des falaises, des générateurs de fumée et des dizaines de pièces de DCA de tout calibre.
Il fallait donc trouver autre chose...
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