
En contrepartie, elle a elle-même perdu deux avions,… mais aussi une demi-douzaine d’autres F4F suite à divers accidents sans rapport direct avec les combats.
Dit autrement, et n’en déplaise aux films et romans de guerre, les erreurs de pilotage, les pannes mécaniques,... et les caprices de la météo, se sont avérés bien plus destructeurs que les chasseurs ennemis, tandis qu’au sol, les diverses maladies tropicales ont décimé les effectifs bien plus sûrement que les balles japonaises.

Pour le lecteur contemporain, conditionné par des décennies d’exploits cinématographiques, mais aussi par des avions civils et militaires désormais fiables à 99.9 %, pareilles statistiques peuvent sembler ahurissantes mais se situent tout bonnement dans les normes de la 2ème G.M., où chacun des belligérants perdit bien davantage d’avions sur accidents qu’en combat aérien (1)

Elles ne tiennent pas compte non plus du rôle de plus en plus important qu’allaient jouer les chasseurs en matière d’attaque au sol, que ce soit contre des tanks, des navires, ou des concentrations de troupes ennemies, au point de finir par éclipser les bombardiers eux-mêmes qui, au lendemain de la 2ème G.M., entreraient dans une phase de déclin irrésistible…
(1) Une génération plus tard, lors de la Guerre du Vietnam, les deux tiers des avions américains détruits le furent encore par accidents sans lien direct avec un combat.
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