
A l’issue de cette mêlée, aussi confuse qu’à l’accoutumée, le Marine Corps va revendiquer la destruction de 29 avions ennemis, James E. Swett, du VMF-221, en réclamant même sept – et un "probable" à lui tout seul !

Vingt-neuf victoires ou seulement huit qu'importe : l'attaque japonaise sur Tulagi est un échec... même si les pilotes japonais, de retour au sol, vont également revendiquer des destructions sans commune mesure avec la réalité !
Contre toute attente, cette première rencontre avec les appareils ennemis va également être la dernière pour le VMF-214 : contrairement aux Japonais qui, faute de relève, n’ont d’autre choix que de maintenir leurs pilotes sur le Front jusqu’à ce qu’ils y disparaissent jusqu'au dernier, l’Armée américaine a quant à elle les moyens de renvoyer régulièrement les siens à l’Arrière.

Dans le cas du VMF-214, c'est l'unité toute entière qui, après huit semaines passées sur l'île, va se retrouver expédiée en Australie afin d'y reprendre des forces... et se préparer au pilotage de sa nouvelle monture, le Chance-Vought F4U "Corsair".
Du 8 avril au 13 mai, les pilotes vont néanmoins, comme auparavant, multiplier les missions d’escorte de bombardiers et les patrouilles au dessus des flots,... mais sans plus apercevoir un seul avion ennemi !
Le 14 mai, enfin, après une soirée d'adieux fort arrosée, ils embarquent dans deux R4D qui vont les ramener à Espiritu Santo, première étape d’un long voyage qui doit les conduire jusqu’à Sydney, où ils arrivent le 26 mai...
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