
… en 1939, l’US Navy américaine était encore occupée à acheter des biplans Grumman F3F pour équiper ses porte-avions.
Deux ans plus tard, et à la lumière des enseignements de la guerre en Europe, les F3F ont précipitamment été admis à la retraite, mais leurs successeurs, bien que désormais monoplans et d'allure plus moderne, sont encore loin de faire l’unanimité.

Surclassé en performances comme en maniabilité par les chasseurs japonais, ce petit engin râblé n’a pour lui que la réputation – non usurpée – de Grumman en matière de solidité, ce qui va au moins permettre aux aviateurs américains - mais aussi britanniques - de faire le gros dos, en attendant des appareils plus performants.

De fait, si les pilotes américains et britanniques vont parvenir à tirer leur épingle du jeu aux commandes de leurs Wildcat et Martlet (4) respectifs, il en ira tout autrement de leur camarades dotés de Buffalo, condamnés à tomber comme des mouches sous les tirs japonais.

Ce triste constat, conjugué aux piètres résultats de Brewster en terme de fiabilité comme de capacité de production, va donc très vite laisser les Alliés avec le seul Wildcat pour affronter la chasse japonaise.
Mais chez les Américains eux-mêmes, le Marine Corps est encore plus mal loti...
(1) Fana de l’Aviation, HS. 5 page 62 (
2) Poursuivie par General Motors après 1943, la production du Willdcat ne cessera qu’à l’été 1945, avec près de 8 000 exemplaires fabriqués (3) Bruce Gamble, The Black Sheep, The definitive account of Marine Fighting Squadron 214 in Wolrd War II, page 16
(4) "Martlet" était le nom donné au F4F au sein de la Fleet Air Arm britannique
3 commentaires:
Bonjour,
Vous écrivez "ce petit engin rablé n’a pour lui que la réputation – non usurpée – de Grumman en matière de vont au moins permettre aux aviateurs américains - mais aussi britanniques -"
En matière de quoi? Il doit manquer un mot.
Merci
C'est corrigé, merci
merci à vous
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