mercredi 30 août 2006

1270 - bis repetita

... Au début, et comme à l'été précédent, l'avance des troupes allemandes s'effectua avec une grande facilité.

"Nous foncions droit devant nous avec enthousiasme", expliqua un jeune lieutenant de Panzer, avant d'ajouter "et cependant, nous savions que l'ennemi allait attaquer dès l'hiver venu (1)

Comme à l'été précédent, les Russes en retraite continuaient de brûler systématiquement tout ce qu'ils ne pouvaient pas emporter avec eux,... et les Allemands de piller tout aussi systématiquement ce que les Russes n'avaient pas réussi à brûler.

Et comme à l'été précédent, l'avance initiale finissait par marquer le pas sur l'agenda qui, comme à l'été précédent, avait été rédigé de manière bien trop optimiste pour une armée cheminant encore plus qu'avant à pied et à cheval.

"Hitler s'impatientait de plus en plus des retards (...) Cette impatience le poussa au plus désastreux des changements de plan, avec, à la clé, une perte supplémentaire de temps et de carburant. Le stade intermédiaire de l'Opération bleue consistait en une avance rapide de la VIème armée et de la IVème armée blindée vers Stalingrad (...) avant de lancer une attaque contre Rostov et, au delà du Don, vers le Caucase. Mais Hitler avait une telle hâte de voir se réaliser cette dernière opération qu'il décida que les deux phases auraient lieu simultanément. Cela eut pour effet de réduire considérablement la concentration des forces. (2)

(1) Beevor, page 114
(2) ibid, page 116-117

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