... sur les 1 165 sous-marins construits par l'Allemagne durant la guerre, les trois-quarts appartenaient à la classe VII, et majoritairement au type VIIC, avec près de 600 exemplaires.
Mais aussi meurtriers furent-ils, les VIIC étaient affligés de nombreux défauts, au premier rang desquels figurait leur petite taille (environ 800 tonnes) qui limitait leur autonomie à moins de 10 000 kilomètres, ce qui était sans conséquence pour la Méditerranée, mais posait problème dans l'Atlantique
De fait, c'est cette trop faible autonomie, et non pas l'épuisement des équipages - dont les conditions de vie étaient pourtant dantesques - qui contraignait trop souvent les commandants à rompre le combat prématurément, et à rebrousser chemin pour rentrer à leur base, les privant ainsi de nombreuses victoires faciles.
Au début de la guerre, on avait bien tenté d'envoyer des cargos, ou mieux encore des corsaires armés - comme l'Atlantis - en plein océan afin de ravitailler les sous-marins. Mais la marine britannique avait fini par y mettre bon ordre. Et même un navire de surface camouflé et arborant un faux pavillon finissait toujours par attirer l'attention.
C'est pourquoi, en 1941, furent lancés une dizaine de sous-marins ravitailleurs du type XIV, plus connus sous le nom de "Vaches à lait" . Dérivés du type IX de grande croisière, les "vaches à lait" étaient capables de transporter suffisamment de mazout pour ravitailler quatre ou cinq sous-marins du type VIIC.
Bien que très efficaces, ces tankers ne pouvaient évidemment délivrer leur précieux carburant qu'en surface, ce qui contraignait ravitailleur et ravitaillé à rester côte à côte de longues minutes, et les exposait constamment aux attaques aériennes d'un bombardier B24 ou d'un hydravion Sunderlan en maraude...
Mais aussi meurtriers furent-ils, les VIIC étaient affligés de nombreux défauts, au premier rang desquels figurait leur petite taille (environ 800 tonnes) qui limitait leur autonomie à moins de 10 000 kilomètres, ce qui était sans conséquence pour la Méditerranée, mais posait problème dans l'Atlantique
De fait, c'est cette trop faible autonomie, et non pas l'épuisement des équipages - dont les conditions de vie étaient pourtant dantesques - qui contraignait trop souvent les commandants à rompre le combat prématurément, et à rebrousser chemin pour rentrer à leur base, les privant ainsi de nombreuses victoires faciles.
Au début de la guerre, on avait bien tenté d'envoyer des cargos, ou mieux encore des corsaires armés - comme l'Atlantis - en plein océan afin de ravitailler les sous-marins. Mais la marine britannique avait fini par y mettre bon ordre. Et même un navire de surface camouflé et arborant un faux pavillon finissait toujours par attirer l'attention.
C'est pourquoi, en 1941, furent lancés une dizaine de sous-marins ravitailleurs du type XIV, plus connus sous le nom de "Vaches à lait" . Dérivés du type IX de grande croisière, les "vaches à lait" étaient capables de transporter suffisamment de mazout pour ravitailler quatre ou cinq sous-marins du type VIIC.
Bien que très efficaces, ces tankers ne pouvaient évidemment délivrer leur précieux carburant qu'en surface, ce qui contraignait ravitailleur et ravitaillé à rester côte à côte de longues minutes, et les exposait constamment aux attaques aériennes d'un bombardier B24 ou d'un hydravion Sunderlan en maraude...
1 commentaire:
Bonjour!
L'odyssée des croiseurs "corsaires" auxiliaires (commerce raiders), des cargos puissamment armés et savamment camouflés a été une spécialité allemande lors des deux guerres mondiales.
En 14 -18 il y a eu la croisière de l'Emden, dont vous avez parlé, il me semble, mais aussi l'incroyable odyssée du faux voilier Seeadler comandé par félix Von Luckner, dont le rôla(attaquer des voiliers dépourvus de moteur diesel auxiliaire) n'était pas du tout anecdotique : faute de dépôts de charbon , des matériaux stratégiques comme le nitrate chilien(explosifs) et le nickel néo calédonien (aciers spéciaux) étraient majoritairement transportés par des grands voiliers à 4 mâts de la compagnie Bordes (Bordeaux et diunkerke ) ou Prentout (Rouen /Le Havre)
Lors de la 2° GM les cargos armés ont été beaucoup plus efficaces que le très coûteux cuirassé de poche Graf von spee Il me semble qu'il faudrait consacré une série de Posts aux "corsaires de Hitler" l'Atlantis , le pinguin , le Michel , le Thor et surtout le Kormoran qui, suite à une bévue mortelle du pacha du croiseur australien HMAS Sydney (un vrai gros croiseur autrement mieux protégé et armé que ce simple cargo ) parvint à détruire ce fleuron de la marine australienne en un combat singulier digne des temps de Surcouf et de Jean Bart
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