... en mai 1943, l'organisation des escortes et les progrès dans la lutte anti sous-marine furent tels que les deux convois partis des États-Unis (SC-122 et HX-229) arrivèrent en Grande-Bretagne sans avoir perdu un seul navire en chemin, mais en ayant eux-mêmes coulé six sous-marins allemands.
A l'été 1943, les escorteurs et avions alliés détruisaient plus de sous-marins allemands que ces derniers ne coulaient de navires alliés.
L'amiral Dönitz n'eut alors d'autre choix que de retirer ses U-booten de l'Atlantique, le temps qu'ingénieurs et savants allemands inventent de nouvelles armes.
Ainsi naquit le schnorchel, sorte de longue cheminée extensible, assez semblable au tuba des plongeurs en apnée, et qui permettait au sous-marin de continuer à naviguer au diesel alors qu'il se trouvait en immersion périscopique.
Invention hollandaise, le schnorchel avait été découvert par les Allemands en 1940, sur des sous-marins hollandais capturés. Mais il leur avait fallu trois ans pour en comprendre l'intérêt, le perfectionner et l'adapter à leurs propres submersibles.
C'était au moins une année de trop. Et si le sous-marin était désormais invisible sous une vingtaine de mètres d'eau, et bien plus performant au diesel que sur ses batteries électriques, le schnorchel restait en revanche détectable par les radars des avions et navires alliés, tout en ôtant au sous-marin toute possibilité de voir lui-même de loin.
Pour tromper l'ASDIC des escorteurs, les ingénieurs allemands mirent au point le "Pillenwerfer" ou "lance-pilules", sorte d'énorme comprimé effervescent que l'on éjectait par un tube lance-torpilles et qui, au contact de l'eau, produisait un bouillonnement faisant penser à un écho ASDIC. Mais un opérateur ASDIC entraîné s'y laissait rarement prendre.
Tout aussi inefficace fut la tentative de réduire la "signature" ASDIC des sous-marins en enduisant périscope et coque d'un revêtement caoutchouté.
Séduisantes sur le papier, les torpilles acoustiques étaient censées se guider au bruit des hélices des navires, permettant ainsi au sous-marin de tirer sans même devoir se mettre en position. Les Britanniques trouvèrent rapidement la parade... en installant des marteaux pneumatiques dans des embarcations remorquées par les navires (!) Le bruit d'enfer qu'ils produisaient suffisait à détourner la torpille de son but...
A l'été 1943, les escorteurs et avions alliés détruisaient plus de sous-marins allemands que ces derniers ne coulaient de navires alliés.
L'amiral Dönitz n'eut alors d'autre choix que de retirer ses U-booten de l'Atlantique, le temps qu'ingénieurs et savants allemands inventent de nouvelles armes.
Ainsi naquit le schnorchel, sorte de longue cheminée extensible, assez semblable au tuba des plongeurs en apnée, et qui permettait au sous-marin de continuer à naviguer au diesel alors qu'il se trouvait en immersion périscopique.
Invention hollandaise, le schnorchel avait été découvert par les Allemands en 1940, sur des sous-marins hollandais capturés. Mais il leur avait fallu trois ans pour en comprendre l'intérêt, le perfectionner et l'adapter à leurs propres submersibles.
C'était au moins une année de trop. Et si le sous-marin était désormais invisible sous une vingtaine de mètres d'eau, et bien plus performant au diesel que sur ses batteries électriques, le schnorchel restait en revanche détectable par les radars des avions et navires alliés, tout en ôtant au sous-marin toute possibilité de voir lui-même de loin.
Pour tromper l'ASDIC des escorteurs, les ingénieurs allemands mirent au point le "Pillenwerfer" ou "lance-pilules", sorte d'énorme comprimé effervescent que l'on éjectait par un tube lance-torpilles et qui, au contact de l'eau, produisait un bouillonnement faisant penser à un écho ASDIC. Mais un opérateur ASDIC entraîné s'y laissait rarement prendre.
Tout aussi inefficace fut la tentative de réduire la "signature" ASDIC des sous-marins en enduisant périscope et coque d'un revêtement caoutchouté.
Séduisantes sur le papier, les torpilles acoustiques étaient censées se guider au bruit des hélices des navires, permettant ainsi au sous-marin de tirer sans même devoir se mettre en position. Les Britanniques trouvèrent rapidement la parade... en installant des marteaux pneumatiques dans des embarcations remorquées par les navires (!) Le bruit d'enfer qu'ils produisaient suffisait à détourner la torpille de son but...
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