... Pendant des jours, dans le plus grand secret, le SMERSH fouilla le moindre centimètre carré de la Chancellerie et de ses jardins, à la recherche des cadavres d'Adolf Hitler et d'Eva Braun.
Le 5 mai 1945, deux corps calcinés furent finalement exhumés dans les jardins, avec ceux d'un berger allemand et d'un chiot. Ils furent transportés en pleine nuit, et toujours dans le secret le plus absolu, à Buch, dans la banlieue de Berlin, où le SMERSH avait installé son quartier général.
Les médecins qui autopsièrent Hitler et Eva Braun reçurent, là encore, l'ordre formel de garder un silence absolu et définitif sur cette affaire.
Le 7 mai, le général Alexandre Anatolievitch Vadis, chef du directorat du SMERSH, qui était parvenu à mettre la main sur l'assistante du dentiste d'Hitler (laquelle confirma que les mâchoires retrouvées étaient bien les siennes), informa personnellement Joseph Staline de la réussite de l'opération.
Le Petit Père des Peuples n'en reparla jamais.
Les mâchoires d'Hitler, désormais identifiées, furent rangées dans un petit coffret rouge par les hommes du SMERSH, ceux du NKVD conservant le reste du crâne. L'ensemble fut expédié à Moscou et redécouvert, des années plus tard, dans les anciennes archives de la défunte URSS.
Le cadavre brûlé et décapité d'Hitler fut enterré en grand secret à Magdebourg, sous un terrain qui servit longtemps de lieu de parade pour l'Armée rouge. En 1970, il en fut exhumé de nuit, et incinéré, les cendres jetées dans les égouts de la ville.
Quant au pauvre Maréchal Joukov, qui pendant des mois eut à supporter stoïquement les sarcasmes d'un Staline lui reprochant de n'avoir pu mettre la main sur le cadavre d'Hitler (!), ce n'est que 20 ans plus tard qu'il apprit le rôle exact joués par Staline et le SMERSH dans cette affaire.
Il en conçut, dit-on, l'amertume du mari cocufié pendant 20 ans...
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