mercredi 4 février 2004

331 - une vague de suicides

... si la plupart des anciens dignitaires du Troisième Reich cherchèrent leur salut dans la fuite, d'autres, trop épuisés pour s'enfuir, ou simplement résignés à la Mort, choisirent au contraire d'accompagner le Führer jusque dans la tombe.

Ainsi périrent notamment les généraux Bärenfänger (qui se suicida en compagnie de son épouse), Krebs et Burgdorf (qui se firent sauter la cervelle côte à côte), ou le capitaine Schedle (responsable de la garde de la Chancellerie), qui, handicapé par une blessure au pied, n'avait pu se joindre au groupe de fugitifs menés par Martin Bormann.

De fait, la Chancellerie était presque vide lorsque les premiers soldats russes s'y présentèrent,... immédiatement suivis par les troupes du SMERSH, qui les firent aussitôt déguerpir.

Il faut dire que Staline, toujours aussi méfiant à l'égard de l'armée régulière, avait placé sur écoute les communications de la 5ème armée du Maréchal Joukov, à qui était dévolue la prise de la Chancellerie.

Il ne fut donc guère difficile aux sbires du SMERSH de surgir sur les pas des soldats de la 5ème armée dans les minutes suivant leur arrivée au bunker de la Chancellerie.

Très vite, les hommes du général Alexandre Anatolievitch Vadis, chef du directorat du SMERSH, expulsèrent leurs camarades de combat du Führerbunker, installèrent un "cordon sanitaire" tout autour de la Chancellerie, et allèrent même jusqu'à en interdire l'entrée au Maréchal Joukov...

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