... après le double suicide d'Hitler, de Goebbels et de leurs épouses respectives, les survivants du Führerbunker, ainsi que la plupart des hauts dignitaires de l'Allemagne nazie, se trouvaient à présent confrontés à des choix difficiles.
Devaient-ils continuer à vivre ? ou se suicider comme leur Führer ? Et s'ils choisissaient la première solution, devaient-ils se rendre aux Alliés quels qu'ils soient, ou alors tenter de s'enfuir, ne serait-ce que pour échapper aux Russes ?
La plupart choisirent la fuite, à l'image de Traudl Junge, dernière secrétaire d'Hitler. Mais bon nombre d'entre eux, dont Ludwig Stumpfegger et Martin Bormann, tombèrent sous les balles russes, ou se suicidèrent en route, bien avant d'atteindre les lignes anglo-américaines.
Il faut dire que de son côté, le Maréchal Joukov, tétanisé à l'idée que certains dignitaires nazis puissent s'échapper, avait battu le rappel de toutes les troupes russes disponibles,... qu'il fallu bien souvent arracher à leur saoulographie du 1er mai, ou à leur traditionnelle chasse aux femmes.
Ces tentatives désespérées pour briser l'encerclement se traduisirent bien souvent, côté allemand, par d'épouvantables boucheries, et notamment sur le Charlottenbrücke, lorsque blindés, soldats et civils allemands tentèrent de forcer le passage en direction de Spandau,... et se firent tailler en pièces par l'artillerie soviétique, qui les attendait tranquillement de l'autre côté du pont et tirait indistinctement, au canon et à la mitrailleuse lourde, sur les piétons et les véhicules, les civils et les militaires,...
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