dimanche 18 janvier 2004

314 - la trahison d'Himmler

... à mesure que les derniers défenseurs de Berlin refluaient vers le centre de la capitale, la répression, loin de s'atténuer, gagnait encore en férocité.

Les SS n'hésitaient pas à pénétrer en trombe dans toutes les maisons où apparaissait un drapeau blanc, et à exécuter immédiatement tous les hommes qui s'y trouvaient.

Du haut de la tour de DCA du zoo de Berlin, le colonel Wöhlermann nénéficiait "d'une vue panoramique de cette grande ville brûlant et se consumant au milieu de la fumée, une scène qui vous ébranlait jusqu'au fond de vous-même"

Pour autant, dans le bunker de la Chancellerie, Hitler et ses derniers partisans restaient convaincus de la prochaine arrivée de l'armée de Wenck,... lequel avait pourtant décidé depuis longtemps d'ignorer les ordres, la ville et le Führer, et de passer à l'Ouest avec le maximum de soldats et de civils possible.

Pour Hitler, l'ultime coup de poignard survint dans l'après-midi du 28 avril 1945, quand la radio de Stockholm révéla les ouvertures faites par Heinrich Himmler - Reichsführer SS - au comte Folke Bernadotte - de la Croix Rouge Internationale - et visant à obtenir une paix séparée avec les Alliés occidentaux.

Le choc fut terrible.

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