samedi 13 septembre 2003

187 - le coup de Diest-Schaeffen

... durant toute la "drôle de guerre, la France n'eut qu'une idée : s'abstenir de toute provocation à l'égard de l'Allemagne - à qui elle avait pourtant déclaré la guerre - afin de gagner le temps nécessaire à son réarmement et à la livraison des commandes militaires passées aux États-Unis

Bien qu'elle n'excuse pas tout, cette politique d'attentisme aurait pourtant pu porter ses fruits si Hitler, comme l'espérait l'État-major français, n'avait attaqué qu'en 1941...

Hélas, le Führer était sans doute mauvais joueur, puisqu'il n'accepta pas de jouer selon les règles qu'on voulait lui imposer, ni de respecter le moindre savoir-vivre à l'égard des pays neutres.

En Belgique justement, la force aérienne n'avait rien trouvé de plus intelligent que d'aligner au cordeau, sur l'aérodrome de Diest-Schaeffen, les seuls onze Hurricane Mk1 raisonnablement modernes (ou plus exactement "pas trop démodés",... les autres étant déjà dignes du musée), dont elle disposait.

Le 10 mai 1940, jour de la déclaration de guerre, sans rencontrer la moindre résistance, les appareils de la Luftwaffe pulvérisèrent donc comme à la parade, et sans essuyer la moindre perte, neuf appareils sur onze (!).

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