... dès le 9 octobre 1973, l'URSS a mis sur pieds un véritable pont aérien pour ravitailler en armes, munitions et pièces de rechange ses alliés égyptiens, irakiens et syriens engagés, dans la Guerre du Yom Kippour.
Pour le matériel lourd, et en particulier pour les blindés, elle a également organisé un "pont maritime" vers les ports égyptiens et syriens, tout en ordonnant à sa flotte de guerre de se concentrer au large de la Crête, afin d'assurer la sécurité de ces convois et de surveiller la VIème flotte américaine, étrangement discrète depuis le début des hostilités.
De son côté, Israël, qui ne cesse d'accumuler les contre-offensives aussi sanglantes qu'infructueuses, a également un urgent besoin de renouveler ses stocks de munitions, mais aussi son parc de tanks et d'avions de combat, sérieusement entamé par la guerre.
Pas question évidemment d'en obtenir en France, surtout depuis que ce pays s'est mis à courtiser le monde arabe, après la Guerre des Six Jours, en 1967.
Seuls les États-Unis sont en mesure de fournir à l'État hébreux le soutien diplomatique, mais aussi les équipement militaires, dont Israël a désespérément besoin. Et après tout, depuis 1967, ne sont-ils pas le principal allié d'Israël, et son principal fournisseur d'armes?
Dès le 8 octobre, les représentants israéliens font donc le siège du Pentagone et du Département d'État pour obtenir l'aide américaine
Une mauvaise surprise les y attend.
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