... avec le recul, la thèse de "l'erreur" dans l'attaque du navire-espion américain USS Liberty le 8 juin 1967, apparaît indéfendable.
Impossible en effet de soutenir que les avions israéliens, qui ont attaqué le navire pendant une demi-heure, n'aient pas aperçu le pavillon américain.
Impossible de croire que les vedettes lance-torpilles israéliennes qui leur ont succédé, et ont continué à arroser les superstructures à la mitrailleuse lourde, à petite distance, n'aient pas identifié le bâtiment comme américain.
Impossible de penser que l'hélicoptère israélien, bourré de commandos en armes, qui a tenté d'y apponter ne se soit rendu compte de rien.
Par intérêt militaire et stratégique bien compris, il importait sans doute, tant pour Tel-Aviv que Washington, d'enterrer l'affaire au plus vite, et donc d'entériner la thèse de "l'erreur" en échange d'excuses et d'indemnités israéliennes
Mais si "l'erreur" n'en fut jamais une, reste alors à se demander pourquoi les Israéliens ont pris le risque, à priori inouï, de tirer sur leurs principaux (sinon leurs seuls) alliés dans la région, et pourquoi ceux-ci ont à ce point jouer la carte de la discrétion
1 commentaire:
"et pourquoi ceux-ci ont à ce point jouer la carte de la discrétion"
"et pourquoi ceux-ci ont à ce point joué" siérait mieux à ce blog de haute tenue.
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