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Hanoï, en 1940 : une autre image coloniale que De Gaulle voulait lui aussi restaurer après guerre |
MacArthur souligna clairement qu'il n'avait aucun désir de voir les Britanniques participer à Olympic. Un responsable du Ministère des Affaires étrangères britannique déclara avec amertume : "Les Américains mènent pratiquement une guerre politique contre nous en Extrême-Orient et cherchent non seulement à minimiser les efforts que nous avons déployés jusqu'à présent sur ce théâtre d’opérations, mais aussi à nous maintenir dans une situation humiliante et un rôle subsidiaire à l'avenir". (1)
Mais sans véritable surprise, c’est avec l’allié français que les dissensions s’avèrent les plus fortes !
Pour le comprendre, un petit retour en arrière s’impose néanmoins
En 1940 et 1941, rappelons-nous, le gouvernement français du maréchal Pétain qui, il est vrai, ne pouvait guère s’y opposer, a laissé l’armée japonaise occuper tranquillement l’Indochine, et la mettre en coupe réglée, en échange du maintien de son administration et de son armée coloniale.
Mais au début de 1945, le nouveau gouvernement du général De Gaulle a radicalement rompu avec cette politique de Collaboration.
Et le drame n'a pas tardé à se jouer...
1 commentaire:
Bonjour!
Excellent Blog!
Concernant l'Indochine française, il faut se souvenir que le gouverneur était en 1939 le très rigide amiral Decoux (surnommé amiral pan! pan! par les humoristes des carrés de la "royale") un chef efficace (il lamina la marine Thaïlandaise lors de la bataille navale de Koh Chang) mais pétainiste à tous crins (les pro gaullistes furent emprisonnés dans des cellules infectes, aux fers en permanence , notamment l'aviateur William Labussière, un vétéran de la guerre d'Espagne dans le camp républicain où il pilota des Polikarpow "mosca" et Chato", il voulait aller combattre dans le camp allié avec les Tigres volants de Chennault et se retrouva victime de tortures infligées par les pétainistes dans un cul de basse fosse.
Decoux mena une politique de collaboration poussée sinon enthousiaste avec les japonais...et après la guerre son remplaçant gaulliste L' Amiral Thierry d'Argenlieu (le Carme naval, ou Tient lieu d'Argenterie selon les mêmes humoristes) employa la manière forte vis à vis des rebelles vietnamiens à la colonisation en massacrent des populations civiles.
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