Manus : une île perdue, aux antipodes du "paradis tropical" |
… revenons à présent aux Îles d l’Amirauté, et plus précisément sur celle de Manus où la British Pacific Fleet, devenue Task Force 113 selon la dénomination américaine, est arrivée en fanfare le 07 mars 1945… pour ne quasiment plus en bouger, si ce n’est pour quelques exercices de tirs et d’entraînement en mer.
Les îles de l’Amirauté, qui relèvent aujourd’hui de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont certes plus proche de la zone des combats, et du Japon, que ne l’est l’Australie, mais sur le plan du confort et des commodités, elles sont carrément aux antipodes du paradis tropical !
"Manus était un mouillage immense et des plus inconfortables. Le climat équatorial [avec des températures supérieures à 30 degrés le jour et jamais inférieures à 20 degrés la nuit !] était chaud et humide. Les ponts d'envol blindés des porte-avions agissaient comme d'immenses accumulateurs de chaleur : un œuf posé sur un pont d'envol prenait une apparence de friture en à peine quelques minutes.
Les membres de l'équipage qui dormaient sur le pont devaient souvent attendre 23h00 pour que le dit pont soit suffisamment frais pour y installer leurs lits de camp. Dans le Pacifique, les marins, qui avaient porté des chaussures de sport dans leurs eaux territoriales, retournèrent rapidement à de solides semelles de cuir.
À Manus, le mythe de la flotte "entièrement tropicalisée" s'effondra définitivement. Des périodes de calme étouffants alternaient avec des rafales violentes et soudaines, qui perturbaient les routines des bâtiments et les programmes d'entraînement" (1)
(1) Winton, op cit, page 119
Les îles de l’Amirauté, qui relèvent aujourd’hui de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, sont certes plus proche de la zone des combats, et du Japon, que ne l’est l’Australie, mais sur le plan du confort et des commodités, elles sont carrément aux antipodes du paradis tropical !
"Manus était un mouillage immense et des plus inconfortables. Le climat équatorial [avec des températures supérieures à 30 degrés le jour et jamais inférieures à 20 degrés la nuit !] était chaud et humide. Les ponts d'envol blindés des porte-avions agissaient comme d'immenses accumulateurs de chaleur : un œuf posé sur un pont d'envol prenait une apparence de friture en à peine quelques minutes.
Les membres de l'équipage qui dormaient sur le pont devaient souvent attendre 23h00 pour que le dit pont soit suffisamment frais pour y installer leurs lits de camp. Dans le Pacifique, les marins, qui avaient porté des chaussures de sport dans leurs eaux territoriales, retournèrent rapidement à de solides semelles de cuir.
À Manus, le mythe de la flotte "entièrement tropicalisée" s'effondra définitivement. Des périodes de calme étouffants alternaient avec des rafales violentes et soudaines, qui perturbaient les routines des bâtiments et les programmes d'entraînement" (1)
(1) Winton, op cit, page 119
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