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L'épave du Prinz Eugen, à Kwajalein, dans les années 1950. Les hélices ont depuis disparu |
… ironiquement, la victoire allemande lors du Channel Dash se solda donc, et au bout du compte,… par une multiple défaite allemande.
Défaite d’abord parce que leur retour en Allemagne, bien que pleinement réussi, consacra également leur échec définitif, et celui de tous les autres navires de surface de la Kriegsmarine, dans l’Atlantique, où plus un seul d’entre-eux ne fit irruption jusqu’à la fin de la guerre, et ce alors que la conquête des ports français leur avait offert une formidable opportunité dont ne profitèrent finalement… que les sous-marins.
Défaite ensuite parce que ce retour obligé des trois navires présents à Brest depuis le printemps de 1941 ne se traduisit finalement par un redéploiement en Norvège que pour un seul d’entre-eux, le Scharnhorst, les deux autres se trouvant, bien malgré eux, mais jusqu’à la fin de la guerre, pour l’un confiné dans la Baltique, et pour l’autre carrément réduit à l’état d’une simple coque incapable de naviguer.
Défaite encore parce que le dit Scharnhorst, une fois rendu en Norvège au terme d'innombrables péripéties, n’y coula pas le moindre cargo allié, n’y combattit aucun débarquement britannique, et n’y fit en réalité rien d’autre que rouiller au fond d’un fjord jusqu’à sa disparition tragique dans les eaux glaciales de l’Arctique en décembre 1943.
Défaite enfin, parce qu’à eux trois, et pour ne parler que de leurs coûts de construction - donc sans mentionner ceux d’utilisation, d’entretien, de protection mais aussi de réparation ! - ces navires avaient tout de même coûté la bagatelle de 400 millions de Reichsmarks, soit l’équivalant de… 4 000 chars Panzer IV, ou encore de 5 000 chasseurs Messerschmidt Bf-109 supplémentaires qui, et c’est bien le moins qu’on puisse en dire, auraient assurément apporté bien davantage à l’effort de guerre allemand !
Du début à la fin, l’Histoire des grands navires de la Kriegsmarine ne fut en réalité rien d’autre que la chronique d’un interminable naufrage…
Défaite d’abord parce que leur retour en Allemagne, bien que pleinement réussi, consacra également leur échec définitif, et celui de tous les autres navires de surface de la Kriegsmarine, dans l’Atlantique, où plus un seul d’entre-eux ne fit irruption jusqu’à la fin de la guerre, et ce alors que la conquête des ports français leur avait offert une formidable opportunité dont ne profitèrent finalement… que les sous-marins.
Défaite ensuite parce que ce retour obligé des trois navires présents à Brest depuis le printemps de 1941 ne se traduisit finalement par un redéploiement en Norvège que pour un seul d’entre-eux, le Scharnhorst, les deux autres se trouvant, bien malgré eux, mais jusqu’à la fin de la guerre, pour l’un confiné dans la Baltique, et pour l’autre carrément réduit à l’état d’une simple coque incapable de naviguer.
Défaite encore parce que le dit Scharnhorst, une fois rendu en Norvège au terme d'innombrables péripéties, n’y coula pas le moindre cargo allié, n’y combattit aucun débarquement britannique, et n’y fit en réalité rien d’autre que rouiller au fond d’un fjord jusqu’à sa disparition tragique dans les eaux glaciales de l’Arctique en décembre 1943.
Défaite enfin, parce qu’à eux trois, et pour ne parler que de leurs coûts de construction - donc sans mentionner ceux d’utilisation, d’entretien, de protection mais aussi de réparation ! - ces navires avaient tout de même coûté la bagatelle de 400 millions de Reichsmarks, soit l’équivalant de… 4 000 chars Panzer IV, ou encore de 5 000 chasseurs Messerschmidt Bf-109 supplémentaires qui, et c’est bien le moins qu’on puisse en dire, auraient assurément apporté bien davantage à l’effort de guerre allemand !
Du début à la fin, l’Histoire des grands navires de la Kriegsmarine ne fut en réalité rien d’autre que la chronique d’un interminable naufrage…
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