Doolittle (à gauche), sur le pont du Hornet, juste avant son raid historique |
... exfiltré de Chine après cet exploit, muté en Afrique du Nord, et promu brigadier-général, Doolittle a pris le commandement de la 12ème USAAF en septembre, puis de la 15ème deux mois plus tard, avant de se retrouver à la tête de la 8ème le 03 janvier 1944 en remplacement d’Ira Eaker, qui n’a pourtant pas démérité, mais dont on a estimé en haut-lieu qu’il n’était plus, après le désastre de Schweinfurt et en prévision du futur Débarquement de Normandie, "l’homme de la situation", ou plus exactement le meilleur entraîneur-chef possible pour remotiver l’équipe américaine et la relancer à l’assaut du ciel allemand.
Et Dieu sait qu’après Schweinfurt, cette équipe a bien besoin d’être remotivée !
Mais aussi doué soit-il, aucun entraîneur-chef ne pourrait transformer la malheureuse 8ème Air Force en véritable équipe de gagnants sans l’arrivée d’importants renforts et, dans ce cas-ci, de chasseurs P-51 et de réservoirs supplémentaires qui, commandés sous l’ère Eaker, ont commencé à arriver en Grande-Bretagne à la fin de 1943.
Avec ceux-ci, on pourra désormais escorter les B-17 et B-24 jusqu’au cœur de l’Allemagne et en revenir, et ainsi - du moins l’espère-t-on - sensiblement diminuer les pertes lors des opérations de jour.
Mais avec l’arrivée de Doolittle, les chasseurs d’escorte vont de surcroit radicalement changer de stratégie : au lieu d’évoluer en permanence à proximité immédiate des bombardiers, et de les rassurer visuellement par leur simple présence - ce qui constituait jusque-là la norme et aussi la méthode préconisée par Eaker - les chasseurs vont au contraire se tenir à bonne distance, et bien plus haut qu’eux, ce qui leur offrira une plus grande latitude d’action et devrait leur permettre de s’en prendre plus efficacement aux intercepteurs allemands lorsque ceux-ci entreront en action.
Reste néanmoins à tester l’ensemble...
Et Dieu sait qu’après Schweinfurt, cette équipe a bien besoin d’être remotivée !
Mais aussi doué soit-il, aucun entraîneur-chef ne pourrait transformer la malheureuse 8ème Air Force en véritable équipe de gagnants sans l’arrivée d’importants renforts et, dans ce cas-ci, de chasseurs P-51 et de réservoirs supplémentaires qui, commandés sous l’ère Eaker, ont commencé à arriver en Grande-Bretagne à la fin de 1943.
Avec ceux-ci, on pourra désormais escorter les B-17 et B-24 jusqu’au cœur de l’Allemagne et en revenir, et ainsi - du moins l’espère-t-on - sensiblement diminuer les pertes lors des opérations de jour.
Mais avec l’arrivée de Doolittle, les chasseurs d’escorte vont de surcroit radicalement changer de stratégie : au lieu d’évoluer en permanence à proximité immédiate des bombardiers, et de les rassurer visuellement par leur simple présence - ce qui constituait jusque-là la norme et aussi la méthode préconisée par Eaker - les chasseurs vont au contraire se tenir à bonne distance, et bien plus haut qu’eux, ce qui leur offrira une plus grande latitude d’action et devrait leur permettre de s’en prendre plus efficacement aux intercepteurs allemands lorsque ceux-ci entreront en action.
Reste néanmoins à tester l’ensemble...
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