 |
| Éléphant du Zoo de Berlin, tué lors du raid du 22 novembre 1943 |
... Berlin, 22 novembre 1943, 20h00
Jusqu’à la toute fin de mars 1944, Berlin va donc être frappée par une quinzaine d’autres raids aériens massifs.
Le plus connu est sans conteste celui mené dans la nuit du 22 au 23 novembre par près de 800 bombardiers, qui se présentent à partir de 20h00 au-dessus de la capitale du Reich couverte par les nuages.
La plupart des bombes s’abattent sur les quartiers résidentiels du Tiergarten, de Charlottenburg, de Schöneberg de Spandau, ou encore sur le Zoo de Berlin, provoquant ça et là de mini "tempêtes de feu" néanmoins sans commune mesure avec celle qui a ravagé Hambourg à la fin juillet.
Quelque 1 800 personnes y trouvent toutefois la mort, tandis que près de 100 000 autres se retrouvent sans abri suite à cette opération qui coûte au Bomber Command 25 appareils supplémentaires ainsi que leurs équipages
Mais, une fois de plus, ce nouveau raid n’entraîne ni révolte de la population civile, ni chute du Troisième Reich.
Il faut donc recommencer, encore et encore, pendant des jours, des semaines, et finalement des mois, dans l’espoir qu’un jour, peut-être, on finira bien par provoquer ce fameux effondrement prévu par Douhet et tant de fois promis par Harris à tous ceux, de plus en plus nombreux, qui se demandent si tout cela a réellement un sens et vaut la peine de sacrifier autant d’appareils et d’équipages...
Jusqu’à la toute fin de mars 1944, Berlin va donc être frappée par une quinzaine d’autres raids aériens massifs.
Le plus connu est sans conteste celui mené dans la nuit du 22 au 23 novembre par près de 800 bombardiers, qui se présentent à partir de 20h00 au-dessus de la capitale du Reich couverte par les nuages.
La plupart des bombes s’abattent sur les quartiers résidentiels du Tiergarten, de Charlottenburg, de Schöneberg de Spandau, ou encore sur le Zoo de Berlin, provoquant ça et là de mini "tempêtes de feu" néanmoins sans commune mesure avec celle qui a ravagé Hambourg à la fin juillet.
Quelque 1 800 personnes y trouvent toutefois la mort, tandis que près de 100 000 autres se retrouvent sans abri suite à cette opération qui coûte au Bomber Command 25 appareils supplémentaires ainsi que leurs équipages
Mais, une fois de plus, ce nouveau raid n’entraîne ni révolte de la population civile, ni chute du Troisième Reich.
Il faut donc recommencer, encore et encore, pendant des jours, des semaines, et finalement des mois, dans l’espoir qu’un jour, peut-être, on finira bien par provoquer ce fameux effondrement prévu par Douhet et tant de fois promis par Harris à tous ceux, de plus en plus nombreux, qui se demandent si tout cela a réellement un sens et vaut la peine de sacrifier autant d’appareils et d’équipages...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire