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| Les ruines de Kassel, et des civils qui se demandent peut-être comment ils en sont arrivés là... |
Car dans la nuit du 22 au 23 octobre, près de 600 bombardiers, se représentent au-dessus de Kassel, sur laquelle ils déversent quelque 1 800 tonnes de bombes, déclenchant l’Apocalypse.
"C'était une nuit chaude, calme et claire, semblable à celle au cours de laquelle Hambourg avait été détruite. Le centre de la cible était la Martinsplatz, en plein cœur de la ville, et les bombardiers réussirent un largage presque parfait.
Près de deux mille tonnes de bombes s’abattirent sur la ville. Les bombardements furent si intenses qu’en moyenne deux bombes incendiaires tombèrent sur chaque mètre carré de la cité.
Les incendies s’intensifièrent et une tempête de feu fit bientôt rage. Les températures atteignirent les 1 500 degrés, avec des vents soufflant à 160 km/h. Ceux qui luttaient contre ces vents furent précipité dans les flammes. L'oxygène fut aspiré des caves, et leurs occupants étouffés et brûlés.
Au matin, dix mille personnes, soit 5% de la population de Kassel, étaient mortes"
L’usine Fieseler n'a pas été touchée : qu'importe : on recommencera une autre fois, et puis une autre, et puis une autre encore.
La dernière, le 08 mars 1945...
(1) Randall, op cit, pp 193-194
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